dimanche 26 février 2012

Un don de Dieu


Hier soir, dans le cadre du mois des noirs, j’ai voulu aller
entendre encore une fois Sylvie Desgroseillers accompagnée du Gospel Choir du conservatoire de musique moderne. On ne pouvait passer sous silence, le décès de Whitney Houston,
elle qui a fait ses débuts en chantant du Gospel sous la gouverne de sa mère. À son souvenir, Sylvie Desgroseillers nous a interprété » I love the Lord » du film « The preachers’wife ».
À chaque fois que je la vois, elle semble encore plus accomplie, encore meilleure. Je ne sais si c’est l’effet du Gospel mais quand je la vois, je ne peux que remercier Dieu de lui avoir donné ce magnifique cadeau, cette voix divine. Je l’ai vu évoluer depuis ses débuts, je l’ai vu grandir et devenir une fleur. Pourquoi ne la voit-on pas plus souvent sur les ondes de notre télé francophone. Chose certaine, dans la communauté noire de Montréal, elle est une star et c’est vraiment très bien. Hier soir, j’ai eu le plaisir de la faire découvrir à une de mes amies nous étions toutes les deux ravies. Merci Planète jazz

Voici
un vidéo de Sylvie Desgroseillers chantant Amazing Grace, même si c’est très bon, hier soir, c’était encore meilleur.

jeudi 3 novembre 2011

Diego El Cigala


Moi qui arrive d’Espagne, Diego El Cigala, je ne le
connaissais pas. Cela m’a pris un certain temps avant d’apprécier,
je me sentais hors contexte. Je m’attendais
à quelque chose d’un peu plus « touristique » et même à quelques
petites steppettes andalouses. Mais non, j'étais face à un grand artiste tout en voix et en présence.
Arborant la chemise blanche et les boutons de manchettes, ce
grand mince aux cheveux long et aux allures « gypsy » fait très "class"
lorsqu’il déboutonne sa veste en entrant sur scène. Il finit par nous arracher l’âme avec ses inCANTAtions.


Ce spectacle de la série Jazz à l’année du festival de Jazz
de Montréal met en valeur d’excellents musiciens
espagnols et cubains, le guitariste
flamenco et les violons tziganes à eux
seuls valent le déplacement. Finalement, je suis enchantée de ce spectacle
et il a réussi à me faire oublier pour un moment mon anglo laissé en Espagne.

dimanche 15 mai 2011

Die Walküre de Wagner




Encore une histoire de dieux germaniques.


Encore au cinéma mais retransmission en direct du Metropolitan Opera. Walkyrie mis en scène par Robert Lepage et décors de Ex Machina.


Des jumeaux séparés à la naissance qui se retrouvent à l'âge adulte et se reconnaissent instinctivement et décidèrent de se marier. Ils sont les enfants humains du dieu Wotan. Lorsque Sieglinde apprend qu'il est son frère jumeau, elle lui montre l'épée plantée dans l'arbre qui avait été promise par son père et que lui seul peut retirer. Wotan est marié avec Fricka déesse du mariage et il a 8 filles, les guerrières Walkyrie. Il somme sa préférée Brunhilde de ramener son fils humain mais celui-ci ne veut pas et menace de se tuer ainsi que sa soeur s'il n'est pas accompagné de son amour. Brunhilde flanche et à son retour son père la déhérite de tous ses pouvoirs et privilèges. finalement il accepte de la laisser sur un roc entouré de flammes afin qu'elle ne devienne pas la servante d'un homme quelconque. Finalement, c'est bien cmpliqué et je ne suis pas si sûre d'avoir tout compris et de savoir à quoi tout ça rime si ce n'est que de voir d'excellents chanteurs et de beaux décors. Je suis quand même contente d'être restée jusqu'à la fin. Le plus beau, c'est la chevauchée des 8 soeurs Walkyrie. Les costumes sont magnifiques.

Il y a longtemps que je voulais assister à un Opéra Live from the Met alors voilà c'est fait mais c'était très long. 6 heures avec 2 entractes de 20 minutes surtout que le tout a débuté en retard de 15 minutes. mais quand même, Radio-Canada nous ont bien reçues, j'avais gagné des billets et nous avions donc quelques bonnes collations resto plateau pendant les pauses. J'en ai bien mangé quelques unes de trop mais j'espère bien ne pas devenir aussi grosse que les vedettes de cet opéra. Mon dieu qu'ils étaient gros tous autant que les autres. Je ne cessais de regarder les costumes en me demandant combien de tissus cela avait pu prendre.

Thor

Comme les choses arrivent toujours par deux, je me suis payé un trip de dieux germaniques cette fin de semaine. Vendredi soir, j'ai eu droit à mon baptême en 3D au cinéma. Thor, dieu de la foudre, l'un de ces super héros de Marvel que mes frères et moi s'empressions d'écouter sur la télé couleur à notre arrivée de l'école. J'ai bien aimé mon expérience du 3D surtout que ce genre de films avec effets spéciaux et monde fantastique s'y prête très bien. Petit film naïf, super beau bonhomme à la Brad Pitt mais en plus musclé, imbu de lui-même et pour qui l'expression "redescendre sur terre" a fait du bien. Il perd tous ses pouvoirs qu'il retrouve à la fin lorsqu'il peut enfin retirer le marteau du roc dans lequel il est incrusté. Évidemment, il y a une fille qui tombe en amour avec lui mais comme c'est un dieu, il doit retourner à son royaume. elle rêvera tout sa vie de cet amour impossible. J'ai été un peu déçue qu'n des personnages soit une copie conforme d'Obélix et qu'on y retrouve même le fameux banquet des gaulois à la fin du film. Malgré tout, bonne expérience et pas trop violent


samedi 16 avril 2011

Maurane chante Nougaro



Les rendez-vous manqués parce qu'on a pas osé, parce qu'on n'a pas laissé tombé cette pudeur. À deux reprises aujourd'hui, j'ai entendu ce message, "oser, foncer" et lorsqu'on ne l'a pas fait, on se torture en se demandant pourquoi, pourquoi?



C'est ce qui est arrivé à Maurane qui a eu la grande chance dans sa vie d'être l'amie de Claude Nougaro. Il l'a prise sous son aile et à la fin de sa vie il lui propose d'enregistrer un duo avec elle sur l'étiquette "Blue note" et lui fait entendre sa chanson. Le projet ne se concrétise pas parce que chacun resté dans l'attente d'un assentiment n'a pas osé aller plus loin. Et aujourd'hui...


Aujourd'hui, elle fait ses adieux à Nougaro, elle termine sa tournée à l'Astrale de Montréal. La magnifique voix de Maurane résonne comme le plus merveilleux des instruments à vent soufflant la poésie de Nougaro tels " Le cinéma, le jazz et la java, Cécile ma fille, Armstrong, tu verras et à bout de souffle sur la musique de Take 5. J'ai eu droit à ses touchants remierciements.


J'adore le jazz français et j'ai passé une très belle soirée.

mercredi 6 avril 2011

Shirley Valentine

Il y a longtemps que je veux discourir sur les évènements culturels auxquels j'assiste. Je ne me prends nullement pour une journaliste et mes analyses risquent parfois de passer à coté du message. Je me fais tout simplement plaisir et advienne que pourra. Je me promène d'un style à l'autre et à chaque fois il y a une corde différente qui vibre. J'aurais voulu vous parler de mes sorties à l'opéra ou de ma soirée à la pizzeria chez Camille à Marieville et je n'ai pas pris le temps de le faire, j'y reviendrai peut-être. Allez je plonge. La vie m'a fait plusieurs clins d'oeil cette semaine afin que j'aille au bout de moi-même à commencer par les coups de pied. Ça continue avec cette chère Shirley Valentine que je suis allée voir au Théâtre Jean Duceppe. Pierrette Robitaille, seule sur scène est excellente. Cela m'a ramenée au visionnement de ce film qui m'avait marqué à la fin des années 80. Sa démarche m'avait inspirée pour mon affirmation de soi et les magnifiques paysages de la Grèce m'avaient fait rêver. J'avais salué sa démarche et je m'étais dit qu'un jour, moi aussi, je partirais pour la Grèce. Faut croire qu'on ne va pas toujours au bout de ses rêves puisque je n'ai pas encore contemplé ce paysage. En revoyant cette pièce, je me rends bien compte du chemin parcouru mais la route n'est par terminée. En somme une pièce à ne pas manquer et j'ai toujours un petit faible pour les décors de théâtre, j'ai adoré la Grèce. J'ai un troisième clin d'oeil pour lundi prochain. En relation avec les pièces présentées au Théâtre Jean-Duceppe, les belles soirées de l'Université de Montréal organisent une conférence sur l'affirmation de soi ou l'art de réussir sa vie présentée par Rose-Marie Charest.